Généalogie

Qui étaient mes ancêtres......................................

NOTICE SUR LA FAMILLE BORDIER

(donnée, en 1910, par Alfred RICHARD (marié à Laure BORDIER) à Achille DARNIS,transmise par sa fille Violette BENISTAN.)


 

Il y eut un Jacques BORDIER, Fermier Général, à qui le roi Louis XIII a donné, pour le remercier de ses services, le château du Raincy, non anobli malgré le titre. Ce BORDIER, Seigneur du Raincy, a eu un descendant, ami de Bussy-Rabutin, qui a ruiné son père. Le château fut vendu à la Princesse Palatine.

Il y eut: Jean BORDIER. °1523.

Il y eut: François BORDIER. +1664. Habita la Loge, paroisse de Chantecorps.

Il y eut: Jacques BORDIER. °1645, +1702. épousa Jeanne MASSON. La Cressonnière.

Il y eut le père du Grand Ancêtre: François BORDIER. °1687, +1746. épousa en 1710 Jeanne RENAULT.

 

Lorsque Pierre BORDIER fit en 1786 l’acquisition du domaine de Miauray, il se fait désigner dans l’acte comme Fermier de la Bouchetière et il prend lui-même la qualité de Marchand dans l’acte de partage de ses biens entre ses enfants en 1787.

Si l’on juge de ces qualifications d’après nos idées modernes, on est étonné de voir un simple marchand acheter un domaine d’une valeur actuelle de 400.000 francs (en 1910) et en faire le paiement immédiat. Quel était donc le commerce qui lui permettait de disposer d’une si grosse somme, car, comme on le verra, il n’eut pas besoin de faire d’emprunt pour la payer. C’était simplement le bas de laine qu’il vidait. Aujourd’hui Pierre BORDIER n’eut pas été qualifié de Marchand, il n’eût pas été imposé sur la patente : ce qui est le signe caractéristique d’un commerçant. Il perpétrait donc et fut l’un des derniers représentants en Poitou d’une profession qui fut pendant plusieurs siècles la principale de celles qui amenaient à la fortune. Il prenait à ferme plusieurs domaines qu’il exploitait directement ou par personnes à gages, ou encore qu’il sous-affermait à des gens à qui il fournissait le cheptel.

L'historien qui a fouillé les archives et surtout les « minutes » des notaires, constate que c’est de cette catégorie de personnes que sont sorti un grand nombre de familles nobles. Ceux-là qui, servis par leur intelligence et les événements, arrivaient à la fortune, s’empressaient d’acquérir, quand l’occasion s’en présentait, cette terre qui les avait enrichis et à laquelle ils étaient attachés, comme à la mère qui les a nourris de son sang.

Quand c’était des domaines nobles, ils payaient d’abord le droit de franc-fief, exigé des roturiers possédant des terres nobles; puis ils finissaient par la rédition de leur for et hommages pour ces terres à leurs seigneurs suzerains eux-mêmes, alors qu’ils recevaient les hommages des vassaux de leurs terres, en arrivaient à être virtuellement considérés comme faisant partie de la noblesse des champs (rurale) avec laquelle ils contractaient de nombreuses alliances. Puis un jour, quand l'ambition s'emparait de quelqu'un d'eux, ils achetaient une charge qui les anoblissait personnellement et qui, transmis à leur descendance, leur faisait prendre rang dans la noblesse à qui ils apportaient un sang nouveau.

Le nombre de familles poitevines arrivées à la fortune puis à la noblesse par les fermages des biens est considérable. Les minutes de notaire, les titres des établissements religieux sont pleins de renseignements à ce sujet. Renseignements rarement utilisés par les généalogistes qui font commencer les filiations qu'au premier noble. Les plus fructueuses des fermes furent celle des biens d'église, puis celle des grandes familles nobles vivant à la cour, enfin les saisies réelles: les abbés, les prieurs commanditaires qui ne mettaient jamais le pied dans leurs bénéfices, donnaient à ferme leurs domaines souvent en bloc. Les saisies réelles, une des plaies de l'Ancien Régime, faisaient, chaque année, remettre aux enchères la ferme des domaines saisis, et les fermes se renouvelaient souvent pendant de longues séries d'années par suite de la longueur interminable des procès. Il est des familles qui, pendant cent ans, n'ont pu jouir des domaines qui leur appartenaient et qu'elles ne pouvaient arriver à débarrasser de tous les frais de procédure qui les avaient entravés. Cette industrie à presque disparue à la révolution, surtout à la suppression des biens d'église, la vente des biens de la noblesse, la suppression des interminables procédures et les facilités de ventes qu'elle donne à tous. Elle s'était conservée en Italie dans les états pontificaux, où la fortune immobilisée était réunie dans un petit nombre de mains. Il n'est pas de relations de voyage qui ne parle des marchands de campagne des pays romains.

Pierre BORDIER fut donc le représentant le plus notable d'une famille qui se signale par son amour de la terre. Il y a une trentaine d'années, un dicton notoire dans le pays de Saint-Maixent disait: "les BORDIER ne vendaient jamais". Il a fallu la transformation économique de la société pour amener cette famille qui, pendant un temps, forma une sorte de clan, à rentrer dans la règle commune.

 

La famille BORDIER était originaire de la commune de Clavé (Deux-Sèvres), à l'entrée de la Gâtine. La première mention que nous avons relevée, est celle de Jean BORDIER, demeurant paroisse de Clavé, qui achète plusieurs monceaux de bois dans la paroisse de Vautebis, le 17 janvier 1523 (minute Bouigeau ). Puis c'est une honnête personne: Mathurin BORDIER, marchand, demeurant aussi à la Filletière, qui achète en 1558 et 1564 une portion de maison à Clavé et des pièces de terre (minute Millechau et Cailheu). Toutes les mentions que l'on rencontre de cette famille dans les actes, c'est pour faire des achats de terre. Mais les enfants, à chaque génération, étaient nombreux et chaque partage emmenait le démembrement de ce qui avait été péniblement assemblé par le père de famille. Devant la multiplicité des personnages du nom de BORDIER que l'on relève dans les actes du pays de Gâtine et dans les registres de l'état civil de cette région, il est difficile de suivre la trace des diverses branches, mais il parait à peu près certain que, de l'une d'elle, sorti, dès le XVI° siècle, une famille noble:

François BORDIER, écuyer, seigneur des Coutures et des Marais, donna par bail à rente son terrassement du Coux par acte passé à Saint-Maixent le 16 juin 1592 (archives de la Barre, page 174, tome II ). Le Coux est un village de la paroisse de Clavé. Tout porte à croire que François BORDIER, cadet de famille, prit le service des armes, devint, pendant les guerres de religions, capitaine de compagnies franches et, comme tout autres à cette époque, prit la qualité de noble qu'on ne lui contesta pas.

Les exemples des cadets se faisant militaires sont très nombreux. L'usage voulant que l'aîné succédât au père, soit dans les charges, soit dans les biens, soit dans son commerce. Ce sont ces puînés de toutes les classes de la société qui formèrent pendant longtemps la base de l'armée française qui ne se recrutait que par engagements, autrement dit que par des racoleurs, dont les prouesses sont connues.

Cette branche noble des BORDIER doit s'éteindre assez rapidement. Il nous semble qu'Elisabeth BORDIER, fille de Pierre BORDIER et de Jeanne JOURDAN, en fut la dernière représentante. C'est elle qui fit inscrire ses armoiries comme femme de Samuel CHALMOT, seigneur de la MESLIERE (contrat du 9 juillet 1554 ).

Les aînés continuèrent donc à vivre de la terre et à l'acquérir. L'on peut voir dans les archives du château de la Barre, commune de Ménigoute, et dans les titres de la commanderie de St Rémy aux archives de la Vienne, l'indication de leurs possessions à diverses époques. C'est dans les déclarations roturières qu'on les rencontre, car ils n'avaient pas acquis de terres nobles. Il importe de signaler parmi ces domaines celui de la Gilletière. C'est un village où les BORDIER vivaient de leurs biens mais qui contenait une seigneurie qu'ils finirent par acquérir et à laquelle ils réunirent ce qu'ils possédaient. Aujourd'hui la ferme de la Gilletière appartient à Frédéric BORDIER, juge d'instruction à Parthenay, qui se trouve posséder des terres qui sont depuis 400 ans entre les mains de la famille.

 

Pierre BORDIER naquit le 6 août 1746, fils de François BORDIER et de Jeanne RENAULT, il épousa sa cousine Marie-Madeleine RENAULT dont il eut six fils. Doué d'un grand esprit d'initiative, il ne se contenta pas de vivre du produit de son petit domaine comme l'avait fait ses ancêtres. Maître d'un pécule assez élevé, il prit à ferme des domaines importants. Près de chez lui se trouvait la terre de la Bouchetière, appartenant à une famille pauvre. Celle-ci ne résidait pas sur ses domaines. Elle affermera le château et les fermes à Pierre BORDIER qui y fit sa résidence. Il y resta presque toute sa vie, si bien qu'il était généralement désigné sous le nom de BORDIER de la BOUCHETIERE.

Parmi les grands domaines qu'il prit aussi à ferme il faut citer surtout le duché pairie de la Meilleraye et la baronnie de Saint-Maixent qui appartenaient au comte d'Artois, pour lequel il était associé avec monsieur Monnet de Lorbeau.

Dans ses entreprises il augmente considérablement sa fortune et fit diverses acquisitions de domaines dont celle du domaine de Miauray: la dernière. Quelques années après, âgé de 72 ans, il fit, entre ses six enfants, le partage de ses biens dont la plupart étaient situés dans le pays de Gâtine dont il était originaire.

En voici le relevé : Métairie de la Challerie, la Garde, la Maisonneuve, la Mougnarderie, la Robellière (près de Vautebis), le fief du Plessix, les loges et métairies du Verger, la métairie de la Largière, les deux tiers de celle de la Moumère. Comme on connaît la valeur du domaine de Miauray, distinct de celui de Villeneuve, il est facile de se rendre compte de la valeur de ses biens. La part de chacun des enfants peut être évaluée à 250.000 F., soit 1.500.000 F. sur l'ensemble. Le partage fut passé sous seing privé à la Bouchetière le 1 février 1787. Plusieurs pièces de bois dans les paroisses de Clavé, Chantecorps, Vautebis; des pièces de terre isolées dans la plupart des paroisses susdites et de nombreuses rentes foncières, tel était l'avoir immobilier que Pierre BORDIER et Marie-Madeleine RENAULT partageaient entre leur six enfants. Des vignes (près de Nanteuillet d'Augé), des prés (commune de Souvigné), le fief d'Almont (paroisse de Youké), les borderies de la Pétrolière (Saint-Pardoux), la métairie du Grand Niorteau, le fief du Petit Niorteau (paroisse de Maziéres), la métairie et les moulins de la Touche Boisseau, la borderie de la Bouillarvere, la moitié de la métairie de la Gilletière et de Claveau, le quart de celle de la Soriniére, une borderie au Saugé (Clavé) , la métairie de la Coudre (Chantecorps ), la métairie de la Cour de Miauray et de Villeneuve (Romans ).

 

Sa femme mourut en 1793 et lui même mourut le 1 septembre 1798. Les enfants firent alors le partage de la succession mobilière, argent et cheptel, qui s'élevait à plus de 2 millions.

Le soin de ses affaires privées ne lui donna pas le loisir de s'occuper des affaires publiques.

D'idées très modernes, conservateur dans l'acception la plus complète que ce mot comporte aujourd'hui, il suivait le mouvement de la révolution. Tel que le roi lui-même et ses ministres la dirigeait. En 1789 il fut, avec François BORDIER, nommé membre de l'assemblée du Tiers Etat de la Sénéchaussée de Saint-Maixent et signa avec eux le cahier des doléances, plaintes, pétitions, et remontrances de cette assemblée. Puis il fut élu, par cette assemblée, l'un des députés qui se rendirent à l'assemblée des Trois Ordres du Poitou, convoqués à Poitiers le 16 mars 1789. Enfin, le 13 mars 1791, il présida, comme doyen d'âge, la première séance de l'assemblée des électeurs du département des Deux Sèvres pour la nomination de l'évêque du membre du tribunal de cassation et de son suppléant.

 

Si Pierre BORDIER n'avait pas eu d'autres particularités que d 'être, à la veille de la révolution, le plus riche bourgeois de ce qui fut plus tard le département des Deux-Sèvres, nous arrêterions là ce que nous avons à dire sur sa personne. Mais le moraliste doit y voir plus loin. Il eut l'idée de créer, pour les siens, un régime particulier qui aurait amené ceux-ci à une fortune de plus en plus considérable si les conditions d'existence de la société n'en avaient arrêté le développement tout d'abord dans le régime d'exception et de privilèges sous lequel vivait la société avant 1789. Il voulut avoir ses coudées franches. Il avait vu, autour de lui, les familles nobles forcées de vivre sur leurs biens, dont les revenus diminuaient par suite de la diminution de la valeur des redevances quand celles-ci, dans les temps reculés, avaient été spécifiées en argent. Elles n'avaient plus d'autres ressources que d'envoyer leur fils à l'armée où ils servaient sous des noms de guerre qui dissimulaient leur origine et mettaient tous les soldats sur le même pied d'égalité, pour essayer d'arriver, après avoir longtemps servi dans les grades inférieurs, à se faire donner par le Roi une lieutenance qu'ils n'étaient pas assez riches pour acheter. Il leur fallait marier leurs filles misérablement car, à cette époque, les couvents avaient beaucoup perdu sous l'influence philosophique. Les filles se mariaient mal. Ainsi les demoiselles Vernon de la Fontenelle avaient épousé des ouvriers de métiers ou des journaliers.

L'interdiction d'occuper, sous peine de dérangeance, les professions où l'on pouvait gagner de l'argent, le détourna de faire entrer ses enfants dans le corps privilégié de la noblesse. A diverses reprises il lui fut offert d'acquérir, moyennant finances, l'une des charges qui anoblissaient (ce que l'on appelait "la savonnette à vilains"), il refusa.

Il poussa même un peu plus loin cette méfiance, car lorsqu'il fit une acquisition de domaines nobles, il acquiesça volontiers aux désirs de ses vendeurs lorsque ceux-ci lui demandèrent de conserver "la directe" c'est à dire le droit seigneurial. Dans l'acquisition de Miauray, il ne réclama pas le droit de rendre hommage au Roi pour son fief. Il fut favorisé en ce sens que lors de l'abolition des droits féodaux il ne fut que faiblement atteint.

Il maintenait ainsi ses enfants dans les rangs du Tiers Etat et leur indiquait, par son exemple, par quel chemin on arrivait à la fortune. Il aimait la terre et voulait la faire aimer. C'est ce sentiment qui fait le fond du coeur de François BORDIER et subsiste malgré l'extension de la fortune mobilière. Pour donner à ses enfants le goût de la terre et le maintenir en eux, il les chargea de bonne heure de l'administration des domaines qu'il prenait à ferme. Sous sa surveillance, ils apprenaient la conduite des affaires et risquaient moins de commettre des bévues qui dans les affaires coûtent si cher. Puis, pour les attacher définitivement à cette terre qu'il voulait leur voir conserver, il leur attribua de son vivant les parts que chacun devait avoir. En agissant ainsi, il les intéressait à ses domaines et il pouvait compter sur l'attache qu'inspire à l'homme le travail que toute chose lui a nécessité. A partir du jour où ils savaient qu'ils étaient propriétaires, les enfants savaient qu'ils travaillaient pour eux. Cette manière d'agir avait en outre l'avantage de maintenir la concorde entre les enfants, que des questions d'intérêt pouvaient séparer lors des partages de succession. Nous ne saurions mieux faire, pour dévoiler ses sentiments, que de reproduire le préambule de l'acte de partage du 1 juin 1787.

"Nous Pierre BORDIER marchand et Marie-Madeleine RENAULT conjoints: Dieu nous ayant donné 6 enfants qui nous sont aussi chers les uns que les autres et que nous aimons également, désirant entretenir la même paix et l'union entre eux après notre décès, les avons assemblés et avons déclaré que notre intention était un partage par anticipation afin de leur assurer, dès aujourd'hui, de la propriété de chacun, du lot qui échouera à chacun dans les domaines qu'il a plut à "Dieu de nous donner et conserver, tant à titre successif que d'acquis". Ces formules étaient surannées, on les rencontre dans les actes des XV° et XVI° siècles, mais elles étaient vraies et Pierre BORDIER qui les connaissaient de tradition les fit "minute" pour bien inculquer ce sentiment à ses enfants.

Mais il ne se contenta pas de vouloir maintenir l'harmonie entre eux. Il voulut encore leur donner la force pour la possession de la terre pendant longtemps. Ces biens, amassés pendant de longues séries de générations, il voulait qu'ils fussent toujours aux BORDIER, et pour les maintenir dans la famille il préconisa le mariage entre cousins. Lui-même donna l'exemple en épousant sa cousine. La plupart des membres de sa descendance ont du avoir recours aux dispenses de l'église, et même de l'état, pour contracter mariage. Grâce à cette direction qu'il appliqua, qu'il fit entrer dans l'esprit de ses enfants et que ceux-ci transmirent à leurs descendants, la famille BORDIER, pendant tout le temps où la propriété terrienne fut le signe de la richesse, jouit d'une considération toute spéciale. Vu les nombreuses alliances, on ne savait plus distinguer la fortune de chacune des têtes ou des branches et l'on ne voyait en quelques sortes que l'ensemble.

 

La Restauration et le Gouvernement de Juillet, sous lesquels les BORDIER passent pour être les plus imposés des Deux-Sèvres, marquèrent l'apogée de leur situation. Elle commença à se modifier lors de la transformation de la richesse publique, sous le second empire. Ils se trouvèrent en dehors du mouvement qui porte tant de gens vers les fortunes mobilières et se maintinrent uniquement dans leur situation de propriétaires terriens.

Si quelques uns, par économie, arrivaient à se maintenir au niveau et compensaient, par leur simplicité, la perte qu'occasionnait la grande diminution de la valeur de l'argent; d'autres, lancés dans le mouvement de l'époque, durent, pour soutenir leur situation, commencer à aliéner. A partir de 1860, on voit les BORDIER, qui jusque là disaient avec orgueil qu'ils achetaient de la terre et n'en vendaient jamais, aliéner quelques domaines pour tirer des capitaux procurant de plus gros revenus.

Aujourd'hui, tout en tenant encore à la terre, on tient moins à celle qu'ont laissée les ancêtres. Les échanges de domaines pour raison de convenances sont encore assez nombreux (Boispouvreau, la Saisine ). Surtout cette terre passe entre d'autres mains, car on a fini par sentir l'abus des mariages consanguins préconisés par le " Grand Ancêtre". Il y a une série d'unions avec des personnes étrangères à la famille.

 

De son mariage avec Marie-Madeleine RENAULT Pierre BORDIER laissa six fils:

1°- Louis BORDIER, né en 1760, marié à Louise Elisabeth ALBERT, décédé le 5 septembre 1820.

2°- Claude BORDIER, né en 1761, marié à Madeleine ALBERT. 3°- Pierre Alexis BORDIER, marié à Marie Julie CHAUVINEAU.

4°- Baptiste Etienne BORDIER, marié à Jeanne ALBERT.

5°- André BORDIER, marié à Marie Rosalie ALBERT.

6°- François BORDIER, marié à Victoire MARTINEAU.

Claude eut en partage la cour des Miauray et le pré des Rivières, des paroisses de Souvigné et Régné. Il épousa Madeleine ALBERT, fille de feu Louis ALBERT et de Madeleine VALLAND (contrat du 23 novembre 1790, Allonneau et Thibaut notaires à Echiré ). Madeleine VALLAND, étant veuve, avait fait, le 28 août 1789, un partage anticipé entre ses 5 enfants. Madeleine ALBERT eut les métairies de la Féré, de la Bissetrie, de la Cueille et deux borderies sises au village de Vermanteuil, paroisse d'Echiré, et une maison à Villiers en Plaine; le tout estimé à 2.100 livres de revenus. Elle reçut, en outre, en dot de sa mère, une somme de 13.000 livres en espèces. Elle laissa, en 1824, une succession mobilière estimée à 354.450 F.


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