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Présentation du fond Alfred RICHARD

 

Ce fonds a été donné aux Archives départementales de la Vienne les 5 novembre 1996 et 20 avril 1999 par Mme Hugues de Hédouville, née Mieulet de Ricaumont, arrière-petite-fille d’Alfred Richard (1839-1914), archiviste de la Vienne de 1868 à 1913, qui l’a sommairement classé. Il consiste pour l’essentiel en des titres de propriété de ses divers ascendants. Alfred Richard lui adjoignit des pièces concernant diverses localités des Deux-Sèvres, achetées par lui.

Ce fonds complète les deux fonds provenant d’Alfred Richard, l’un déposé, l’autre légué aux Archives départementales de la Vienne [1]. Le premier est le fonds Babert de Juillé (dépôt 9) ; il ne concerne que cette famille niortaise. Le second est un très important fonds légué en 1915 par la fille d’Alfred Richard, Fernande, mariée à Henry de Ricaumont (F 93-190).

Ce fonds légué par Fernande Richard est en deux parties :

· Documents originaux (F 93-180), de provenance familiale mais surtout acquis par Alfred Richard, concernant les Deux-Sèvres, et en particulier Saint-Maixent (personnages, familles, propriétés, établissements religieux, mélanges imprimés).

· Notes, brouillons et travaux érudits d’Alfred Richard (F 181-189).

Le fonds Mieulet de Ricaumont représente les « papiers de famille » dont Alfred Richard, dans son testament du 25 février 1914, avait écrit : « Il est bien entendu que ma fille pourra retenir les objets à sa convenance qu’elle gardera pour son usage personnel, avec mon travail sur Miauray et les papiers de famille » [2]. L’important fonds de la série F se trouve ainsi heureusement complété ; chaque fois qu’un article du présent fonds complète un article de la série F, une note du présent répertoire y renvoie le chercheur.

 

L’essentiel du fonds Mieulet de Ricaumont intéresse le département des Deux-Sèvres, où la plupart des ascendants d’Alfred Richard possédaient des propriétés [3]. L’intérêt principal de ces titres est la longue durée sur laquelle ils portent. Dans quelques cas, en effet, se retrouvent dans le fonds les titres antérieurs à l’acquisition d’une propriété par la famille ; certaines propriétés sont donc renseignées du xve au xixe siècle. Le parti a été pris de classer tous les papiers d’une propriété dans la famille qui l’acquit. Il permettra de faire l’histoire de ces propriétés dans la longue durée. Une note, disposée à la propriété classée dans la famille d’origine, renvoie chaque fois le chercheur à la famille héritière.

Ce fonds ne permet pas seulement de faire l’histoire de propriétés. Il comprend aussi une charte du xive siècle, des billets de part, une correspondance de l’époque révolutionnaire, des cartes militaires de la Première guerre mondiale, des plans d’architecture balnéaire, et même un document en arabe.

Le supplément, donné et classé en 1999, a été mis à la suite de l’article 62, le dernier du don de 1996. Pour chacun de ces articles 63 à 66, une note renvoie à la première partie du répertoire, et vice versa : le chercheur est ainsi assuré de ne rien omettre lorsqu’il s’intéresse à l’histoire d’une famille.

Des arbres généalogiques permettent de retracer l’histoire des familles, des propriétés et, partant, des archives. Les fonds sont classés l’ordre alphabétique des familles (Berland, 1-2 ; Bordier, 3-7 ; Goullard d’Arsay, 8-10 et 63 ; Guillemeau, 11 ; Jourdain, 12-15 et 64 ; de Laistre, 16 ; Brochard de la Rochebrochard, 17-18 ; Mieulet de Ricaumont, 19 ; Richard, 20-21 ; Rouhier, 22-25 et 65). Des pièces d’origine moins certaine, mais d’intérêt souvent égal, ont été classées après les fonds familiaux (cotes 26-30 et 66).

Le fonds, sans compter les trente-deux cartes cotées de 31 à 62, compte trente-quatre articles et occupe 3,4 mètres linéaires.

 

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[1]  On trouvera une courte biographie, l’essentiel des dispositions testamentaires et les publications d’Alfred Richard dans Emile Ginot, « M. Alfred Richard, archiviste honoraire du département de la Vienne, et ses publications. Notice bio-bibliographique », dans Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 3ème série, t. III, 1915, p. 356-394.

2  Publié ibid., p. 381-382, note. Alfred Richard légua ses collections archéologiques à la Société des Antiquaires de l’Ouest ; elles se trouvent aujourd’hui au musée Sainte-Croix. Il donna aussi à la Bibliothèque municipale la plupart de ses manuscrits (qui ont fait l’objet d’un catalogue demeuré manuscrit), ainsi que « des livres ou brochures poitevins », pour la plupart versés dans le fonds d’histoire locale, mais dont quelques-uns ont été rassemblés dans un fonds Richard. Les archives départementales des Deux-Sèvres conservent, sous la cote J 1741, un fonds Goullard d’Arsay, où l’on trouve aussi beaucoup de pièces sur la famille Jourdain.

3  Lorsque le département n’est pas précisé dans l’identification des noms de lieu, il s’agit par défaut du département des Deux-Sèvres.

suite : Arbres Généalogiques